sexta-feira, 20 de junho de 2014

La coupe des cœurs divisés

La coupe des cœurs divisés

Les Brésiliens ne veulent pas soutenir l’équipe nationale à cause des potentiels effets favorables qu’une réussite pourrait ajouter à la campagne présidentielle du Parti de Travailleurs (PT). L’euphorie dans la «patrie des crampons» peut se transformer en soutien indirect pour le projet d’instauration du socialisme à l’image de Cuba et du Venezuela, au Brésil.

Même si la société canadienne ne s’intéresse pas vraiment à la coupe du monde au Brésil, les enjeux du pays hôte l’affectent principalement dans le domaine d’immigration. Comme la presse internationale échappe à la précision, je me sens moralement obligé d’exposer des mythes et la vraie situation du géant de l’Amérique du Sud.

L’année dernière, des manifestations violentes à la ville de São Paulo ont commencé le 7 juin à cause du mouvement de libre passage (Movimento Passe Livre, en portugais, ou simplement MPL). Là-bas, comme au Québec, des extrémistes de gauche veulent la gratuité du transport public. Dix jours plus tard, 65 000 personnes à São Paulo et 100 000 à Rio de Janeiro ont fait une manifestation principalement contre la corruption et l’inefficacité de l’État dans plusieurs domaines. Le lendemain de cette évènement, les extrémistes du MPL ont annoncé leur retraite des protestations parce qu’ils ont perdu l’hégémonie du discours. Ensuite, le black block, un groupe anarchiste financé par les partis politiques d’extrême gauche et par quelques organisations non gouvernementales gauchistes, a essayé de reprendre le contrôle du mouvement politique par l’utilisation de la force et de l’agressivité.

Maintenant, dans le contexte du Mondial de la FIFA, la majorité des journalistes présentent des versions trompeuses à propos du mécontentement brésilien. Le mythe numéro 1 est celui qui indique des facteurs, parfois sociaux, parfois économiques, comme source d’exaspération de la population brésilienne : soit l’inégalité de revenu ou l’inflation ou l’investissement de centaines de millions dans les stades. C’est faux !  Beaucoup de gens au Brésil sont mal à l’aise avec la violence. Comment expliquer qu’un pays où il y a une loi sur le désarmement, qui empêche le citoyen de porter une arme, a enregistré 56 337 homicides en 2012 (un taux de 28,17 par 100 000 habitants)? Pourquoi la police fédérale, un corps d'élite, est-elle «incroyablement réduite pour les dimensions du pays et de la population (200 millions)», comme on lit dans l’article Brésil, le chiffre qui tue (dans le site http://america-latina.blog.lemonde.fr) ?

La réponse : la participation du Parti des Travailleurs (PT) au sein du Forum de São Paulo (forodesaopaulo.org). Le Forum de São Paulo est l’organisation politique qui fait la coordination stratégique  pour instaurer le socialisme en Amérique Latine et aux Caraïbes. Jusqu’à l’année 2001, la FARC-EP (Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia – Ejército del Pueblo), un groupe marxiste colombien qui monopolise les production et distribution de stupéfiants en Amérique du Sud, était membre officiel du Forum de São Paulo. Le 16 mars 2005, la une du magazine hebdomadaire Veja (qui dans cette semaine-là a imprimé 1 248 032 exemplaires), a dénoncé le financement illégal de la FARC à la campagne présidentielle de Monsieur Lula da Silva, du PT, en 2002. L’accommodement entre le PT et la FARC dans le contexte du Forum de São Paulo est à la base de la faiblesse du combat contre le trafic de stupéfiants, qui a causé l’explosion d’homicides et de la violence au Brésil. La pusillanimité des partis d’opposition au Parlement National et la lenteur de la justice ont contribué largement à l’impunité des impliqués dans cet accommodement.  La chronologie sur le Forum de São Paulo est dans le site suivant, en anglais : http://www.theinteramerican.org/blogs/law-and-government/410-what-is-the-sao-paulo-forum. Ce site est l’œuvre du premier journaliste à dénoncer cette situation en 2001, Monsieur Olavo de Carvalho.

C’est la peur de la violence de tous les jours le facteur le plus important pour que les Brésiliens prennent leur décision pour l’immigration. Pour aider les Brésiliens, contre cette tendance d’augmentation de la violence causée par l’accommodement entre le PT et la FARC dans le contexte du Forum de São Paulo, ce que les Canadiens peuvent faire est maintenir l’interdiction du commerce de stupéfiants au Canada.  

C’est la crainte de la réussite du projet du Forum de Sao Paulo et de son projet de régime totalitaire qui fait qu’une partie des partisans brésiliens hue et insulte la présidente aux stades. C’était pour cela que les discours des autorités ont été supprimés de la cérémonie d’ouverture, lors du premier match. Les amateurs du soccer au Brésil sont divisés parce qu’ils font face à la menace du socialisme et par conséquent à une vie dans une situation de démocratie faible, à l’exemple du Venezuela et de Cuba. Pour tout cela, je témoigne déjà une coupe du monde unique et une situation bizarre où plusieurs amateurs du sport n’ont pas envie de soutenir l’équipe verte et jeune.


Nelson Filho, Québec.

quarta-feira, 11 de junho de 2014

En espagnol

PEDIDO NUEVO MUNDO
Aquí se presenta una entrevista en profundidad con el historiador y periodista, Olavo de Carvalho, sobre el fondo de los gobiernos actuales en América Latina.
Esperamos que este interés.
"The Intelligencer", una revista publicada por el Patrick Henry College, de Purcellville, Virginia.
Entrevista con Olavo de Carvalho por Alexander James Biermann, Primavera 2003
I. Las causas del socialismo
¿Cuál cree que son las causas subyacentes de cambio de América Latina hacia el socialismo / comunismo después de la región había al menos Implementado formas de capitalismo?
- La historia de América Latina en el último medio siglo se puede dividir en tres etapas. La primera, la de las dictaduras militares y la derrota de la izquierda armada. El segundo, el retorno de la democracia y de una fase de entusiasmo fugaz y superficial para el capitalismo de libre mercado, coincidiendo con la caída del comunismo en Europa del Este. Por último, el aumento general de la izquierda.
Claramente, se preparó la tercera etapa en la segunda, cuando la opinión pública cree que el comunismo estaba muerto y enterrado para siempre, cuando en realidad sólo estaba haciéndose el muerto para atrapar a sus enemigos por sorpresa. Lo que sucedió fue que, en ese momento, la derecha no entendía del todo el proceso de transformación interna del movimiento comunista.
En primer lugar, el ejército se había centrado en la lucha contra la izquierda armada y sin hacer prácticamente nada contra el comunismo en los niveles ideológicos y culturales, que, precisamente en el momento de mayor represión, estaban en silencio asumidos por los izquierdistas. En casi todos los países latinoamericanos, los izquierdistas dominaban el aparato cultural y periodístico precisamente en el momento en que la caída de la URSS creó entre ellos un estado de confusión ideológica que es muy propicio para una profunda revisión estratégica, que se produjo con notable rapidez, sin que la derecha la note de tan borracha que estaba por la ilusión triunfalista.
Esta revisión consistió en los siguientes puntos:
(1) una reforma organizativa de los partidos comunistas, que abandonó la vieja cadena vertical de mando y adoptó una forma más flexible de organización basada en estructuras de red con el fin de proporcionar una coordinación estratégica entre todas las facciones de la izquierda, por encima de las divisiones ideológicas de edad.
(2) Un cambio radical en el discurso ideológico de la izquierda, que, en lugar de centrarse en una transformación estructural de la economía, comenzó a destacar todo tipo de intereses de grupo que eran antagónicos al sistema contra el cual la izquierda, no en la guerra abierta ya emprendida, sino más bien lanzando ataques en un millar de barrios, creando una total confusión en la sociedad. Estos cambios reflejan lo que Augusto del Noce llama, irónicamente, "el suicidio de la Revolución:" una vez que se disolvió una visión clara de un futuro socialista, la lucha revolucionaria se derrumbó en un aparentemente inconexos mil frentes de combate que, según el mismo del Noce , no avanzó la causa socialista ostensiblemente, pero sirvió para erosionar los valores morales y culturales de la sociedad capitalista, que por lo tanto se asume cada vez más maligna y odiosa para nuevas generaciones. Los partidarios del capitalismo, ya educados sin los valores morales y culturales que se llevan a cabo el régimen, han contribuido a este proceso, entregándose a un pragmatismo amoral que hizo el capitalismo precisamente el monstruo que los izquierdistas desearían que fuera. Mientras tanto, los izquierdistas se aprovecharon de esto con el fin de promover y denunciar la corrupción, al mismo tiempo, por el que toda la culpa al capitalismo. La situación en su conjunto llegó a ser tan confusa que la derecha no entendía lo que estaba pasando. Aturdidos y paralizados, los conservadores y los liberales de libre mercado dejaron a un lado sus principios y se ocuparon en sus intereses. Así es como una facción que parecía casi extinguido en la década de 1990 se convirtió en la casi absoluta fuerza política dominante en el continente.
¿Cree usted que el presidente Chávez fue en gran parte responsable de este movimiento?
- No, en absoluto. Chávez era sólo un señuelo utilizado por la izquierda para distraer a los observadores estadounidenses, que centran su atención en él, mientras que las empresas mucho más grandes orquestadas desde Brasil -Foro de São Paulo- ha consolidado la posición de la izquierda en el continente. El gobierno estadounidense y los medios de comunicación estadounidenses estaban tan fuera de contacto con la realidad que ellos llegaron a creer que hay dos izquierdas en América Latina, una totalitaria y amenazadora, representada por Hugo Chávez, y una más democrática e incluso pro-estadounidense, personificadas por el ex presidente de Brasil, Lula.
Bueno, la verdad es que Lula fundó el Foro de São Paulo y lo dirigió durante doce años como su líder supremo. Y también, la verdad es que las FARC, las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia, consideran que la organización de una manera más realista que los estadounidenses, ya que no tardaron en darse cuenta de que la fundación del Foro de São Paulo fue la salvación y el futuro del movimiento comunista. Chávez sólo se convirtió en un miembro del Foro en 1995, después de que la organización había estado funcionando durante 5 años, y cuando sus planes estratégicos para la toma de posesión continental ya estaban en pleno desarrollo. Nunca hubo la más mínima discrepancia entre Chávez y el Foro, o entre Chávez y Lula. El propio Lula, en dos discursos oficiales como presidente que llegó a ser publicada en el sitio web oficial de la presidencia brasileña, reconoció que el Foro había colocado y mantenido a Hugo Chávez en el poder. Chávez siempre fue un dócil instrumento del Foro: fue acusado de dibujo de sí mismo de todos los temores internacionales a fin de proporcionar una cubierta para las operaciones a gran escala del Foro en el resto del continente.
¿Qué papel desempeñan las organizaciones como el Foro de São Paulo, CELAC, y el juego Alianza Bolivariana en el movimiento socialista de América Latina?
- El Foro de São Paulo era Lula y la idea original de su mentor Frei Betto, que se la presentó a Fidel Castro en 1990, quien la aprobó con entusiasmo. La idea central era unificar la izquierda continental bajo una estrategia más flexible y diversa, neutralizando o posponiendo las definiciones ideológicas que puedan dar lugar a conflictos internos. El Foro es, sin lugar a dudas, el centro de mando de la revolución comunista en el continente. Ninguno de los gobiernos socialistas que actualmente dominan América Latina hace nada que no haya sido previamente aprobada por las Juntas Generales del Foro. Por ineptitud o por complicidad consciente, de los medios de comunicación estadounidenses y la mayoría de la clase política en los Estados Unidos han ayudado a mantener la invisibilidad del poder del Foro de São Paulo, precisamente durante los años en que se necesitaba desesperadamente del secreto con el fin de desarrollar en paz sin llamar atención, al igual que el propio Lula dijo. El tanque más grande de pensamiento en Estados Unidos, el Consejo de Relaciones Exteriores, -a través de sus "expertos" en Latinoamérica, Kenneth Maxwell y Luis Felipe de Alencastro- incluso llegó a negar la existencia del Foro, en un momento en que yo mismo había ya ampliamente difundido las actas completas de las reuniones generales de la organización. Quien lee estos minutos, hace diez años, se sabe de antemano el modelo de todo lo que sucedió en la política latinoamericana. La Alianza Bolivariana y de la CELAC son simples ramas del Foro de São Paulo, y nada más.
¿Y el papel de los aliados externos, como Rusia, Irán o China?
- Toda la estrategia del Foro de São Paulo se ajusta claramente a los planes de Rusia y de China para crear un "Nuevo Orden Mundial" que se construirá en la devaluación del dólar y la caída de la economía estadounidense. No hace falta decir que los BRICS siglas podían reducirse a RC, tan grande es la disparidad en el poder militar, y en la visión estratégica -entre Rusia y China, y todos los demás miembros del bloque. Los acuerdos comerciales que abandonan el dólar a favor de las monedas locales, de un grupo de varias monedas, o incluso en favor de una nueva moneda internacional se intensificará en los próximos meses y romper la columna vertebral de la economía estadounidense, salvo en la hipótesis de que la economía estadounidense economía logre una espectacular recuperación a través de la explotación masiva de las reservas de petróleo.
El más grande de todos los estrategas rusos, profesor Aleksandr Dugin, describe la política global de hoy en día como una competencia entre los países emergentes y la élite bancaria que domina el Oeste. Pero, en mi opinión, esto es pura desinformación. Apelación del vicepresidente Joe Biden a favor de un "Nuevo Orden Mundial", muestra claramente que la élite bancaria, la base de apoyo de la administración Obama, no tiene nada en contra de la caída del dólar y la caída de los Estados Unidos. Tenga en cuenta que, en el momento en que los Estados Unidos están bajo la amenaza de la guerra, el gobierno de Obama tiene que ver con el debilitamiento del ejército estadounidense y el fortalecimiento de las fuerzas de seguridad nacionales (armarlos incluso con equipos de tipo militar) al mismo tiempo que promueve la destrucción de la economía estadounidense a través de préstamos y el gasto faraónico. A mí me parece que el BRICS "Brand New World Order" ya está en el poder en Washington y ve como inevitable, si no deseable, la crisis social que le permita limitar severamente las libertades democráticas.
¿Cree usted que la mayoría de los ciudadanos de los países de América Latina socializados realmente creen en la política socialista, o es demagogia y / o corrupción de conducir el movimiento?
- No tienes ni idea del estado de confusión mental y desconexión de la realidad en la que la opinión pública se encuentra en América Latina, especialmente en Brasil. Ninguno de los problemas que he mencionado aquí alguna vez se discute en los medios de comunicación o en el Parlamento. La mayoría de la gente cree que todavía viven en una democracia capitalista y no ven el más mínimo peligro de una dictadura comunista. Es como si el último diario que llegó a sus manos eran de alrededor de agosto de 1990. Los debates públicos no reflejan absolutamente nada de lo que realmente está pasando.
Por otra parte, hay que entender que muchos de los profundos cambios que se han introducido en la vida social, económica, cultural y educativa en América Latina se han establecido a través de: directivas administrativas, decretos, resoluciones ministeriales y sentencias judiciales. Nunca han ido a través del debate legislativo, y rara vez han recibido cobertura mediática. En todas partes la gente entiende la democracia sólo como un proceso electoral, sin advertir que sin el acceso a la información esencial, este proceso es sólo una fachada, sin realidad interior. El estado de la ignorancia política en la que la población vive hoy en día en América Latina, y especialmente en Brasil, muestra que la diferencia entre la democracia y la dictadura se ha vuelto irrelevante. En Estados Unidos, las cosas no han llegado a ese punto, pero se aproxima muy rápidamente.
II. El futuro del socialismo
¿Qué ideologías políticas cree usted que van a dominar América Latina en el futuro?
- Por todas partes en el continente, la política "correcta" es desarticulada y desorientada. En Brasil, el único que existe bajo el nombre de "derecho" es el ala más moderada de la izquierda. En las próximas décadas, es posible que resurjan algunas ideologías correctas, no tanto inspirados por el discurso conservador tradicional, por razones morales y religiosas, ya que la insistencia de la izquierda dominante en modificar rápidamente marco de los valores morales del país entra en conflicto directo con las creencias religiosas de la mayoría de la población. Lo que parece que va a suceder no es una lucha entre el socialismo y el capitalismo, sino más bien entre el espíritu revolucionario y el cristianismo.
¿Espera seguir Socialismo del Siglo 21 sin el liderazgo del presidente Chávez?
- Hugo Chávez nunca-repito nunca fue el líder de la izquierda continental. Asambleas Generales del Foro de São Paulo toman todas las decisiones importantes y ejecutan totalmente el espectáculo, y nunca ha habido la más mínima señal de desacuerdo grave entre los miembros del Foro. Chávez nunca fue más que un señuelo. Fue creado y utilizado por el Foro de São Paulo, que en su momento, sabrá cómo crear muchos otros como él.
Si es así, ¿a quién ves tomando el manto del liderazgo para el socialismo del siglo 21 en la era post-Chávez?
- Creo que la desaparición de Chávez del escenario político es muy beneficioso para el Foro de São Paulo, que ahora puede continuar con sus operaciones, manteniendo un perfil bajo hasta que se encuentre adecuada para crear un nuevo muchacho del cartel.
¿Cree usted que la política chavismo en Venezuela continuará sin mayores cambios?
- Cualquier gobierno antichavista que sube al poder en Venezuela estará rodeado, aislado, y despiadadamente atacado por sus vecinos hasta que se vuelva completamente inoperable.